Retour du 33 tours

Hop hop hop !
Et voilà comment on fait du neuf avec du vieux (je ne parle pas de votre dévouée rédactrice !) : je remets en tête de liste une vieille note qui annonçait très en avance la sortie de cet album. Il est enfin dans les bacs, et a une super critique dans Télérama… Bruno, tu la mets en ligne dans les commentaires ?

Depuis 2002, Alex Beaupain fait les musiques des films de Christophe Honoré « 17 fois Cécile Cassard », « Dans Paris » et le dernier « Les chansons d’amour » qui lui a apporté une petite notoriété (entre nous, la BO de ce film est géniale).
Mais sa carrière solo existe, même si la sortie de son premier album « Garçon d’honneur » en 2005 (aujourd’hui introuvable) a été tout à fait confidentielle.
Espérons que ce ne sera pas le cas pour son nouvel album sobrement intitulé « 33 tours », dont la sortie est annoncée le 6 octobre prochain.

On note la présence à ses côtés de trois actrices délicieuses : Clothilde Hesme, Ludivine Sagnier et Chiara Mastroiani.
Ah, qu’il est loin le mois d’octobre…

7 réflexions sur « Retour du 33 tours »

  1. De lui, on savait un peu l’histoire blessée, la fiancée emportée par une mort prématurée. Ses Chansons d’amour nous l’avaient raconté, en disque et en images, adaptées à l’écran par Christophe Honoré. Ce nouvel album, qu’on le veuille ou non, en est encore le prolongement : disque sur le manque, toujours, et sur la quête forcément vaine de l’amour disparu. Beaupain dit sans ambages la froideur des nuits vides, seul ou à plusieurs ; le vertige sans lendemain des corps qui se fondent sans jamais se connaître. Cheminement d’un homme qui se relève et qui titube, de jouissances furtives en abandons mélancoliques, pris en étau entre les embrasements fugaces et le poids d’un passé tenace. Le verbe est sensuel, sexuel et pourquoi pas trivial, mais il porte la grâce et la ferveur de la survie. Les mélodies sont à l’inverse en demi-tons, s’insinuant en douceur et élégance. Quant aux arrangements – parfois datés -, ils insufflent ici et là une légèreté dansante à des propos plus graves. Car si la mort encadre l’album, jamais elle ne l’étouffe : la première chanson est certes pétrie de chagrin, mais la dernière l’est beaucoup moins. C’est un chant apaisé, collage d’images et de mots ordinaires, bouleversants de justesse et de simplicité. Un chant de deuil enfin fait.
    Valérie Lehoux

    Telerama n° 3067 – 25 octobre 2008

    http://www.telerama.fr/musiques/...

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