Petit rappel : encore un magnifique plateau élaboré par le non moins magnifique Comité d’Ecoute de Bordeaux Chanson.
C’est ce vendredi 6 février au Satin Doll 18 rue Bourbon à Bordeaux (Tram B arrêt Les Hangars) à partir de 20h30.
Nous recevons Julien Ribot (son myspace ici)
et Valhère (son myspace là)
D’ailleurs, voici l’article dont elle fait l’objet dans Sud ouest aujourd’hui :
Mercredi 04 Février 2009 / Sud-Ouest
« CHANSON. L’auteur-interprète Valhère publie son premier album, « Attrape-moi » avec le soutien de deux Noir Désir
Valhère, la réaliste
Il y a un rien de Bertrand Cantat au féminin, chez Valhère, cris brefs qui jaillissent compris ; cf. plusieurs titres, « Bébert », « Elle danse », « Adélaïde ». Et qui l’inscrivent dans une veine néo-réaliste sur son premier disque.
Tout se tient dirait-on, le batteur de Noir Désir a réalisé l’album et joue dessus, ainsi que le bassiste Jean-Paul Roy. Avant le retour annoncé de leur groupe, comment Denis Barthe a-t-il connu Valhère ?
« Le chanteur des Têtes Raides, explique-t-il, m’a proposé de travailler avec… Il fallait une sacrée bonne raison pour que je chamboule tout, pour faire un album maintenant ! Dès la première écoute, j’ai été surpris par la voix et la qualité d’écriture. Je l’ai rencontrée, et son discours a fini de me convaincre pour produire « Attrape-moi » (Mon Slip/Warner). »
En groupe
Valhère n’avait pas de musiciens, d’où l’arrivée de Jean-Paul Roy et de Vincent Bosler à la guitare. Elle était aussi en attente d’arrangements. « Du coup, nous avons fait un réel travail de groupe, en conditions de répétitions. On proposait ce qu’elle semblait rechercher et nous découvrions son univers ». Il en résulte douze titres, électriques ou plus intimistes. « Aucune chanson ne ressemblait à une autre, elle avait aussi envie d’acoustique et d’instruments classiques. Les arrangements de cordes ont été confiés à Gustavo Beteylmann du Gotan Project. Les séances ont eu lieu à Buenos Aires avec des Argentins. Il y a donc des choses très simples sur ce disque, comme « Respire », morceau piano-voix fait dans l’instant ; et la très belle intervention de Anne Gaëlle des Têtes Raides au violoncelle, sur « Souvent j’oublie ».
L’enregistrement à proprement parler, « s’est passé tout naturellement chez moi, dans les Landes. Les prises son, furent réalisées par Olivier « Ted » Genty, ingénieur avec qui j’aime travailler. Nous avons mixé avec Valhère, qui a accompagné jusqu’au mastering chez le bordelais Globe Audio. Tout entière à ce qu’elle fait, elle est très agréable à vivre. Vincent est depuis devenu son guitariste de tournée. Jean-Paul et moi n’avons pu partir avec elle, car Noir Désir reste notre histoire et priorité. Quand on se croise live, en concert avec Les Hyènes (l’autre formation des deux protagonistes), on ne manque jamais de jouer ensemble ».
Valhère-Julien Ribot, vendredi 6 février, à 20 h 30, au Satin Doll de Bordeaux ; 12 et 15 euros, tél. 06 68 82 58 23 et www.bordeaux-chanson.org
Auteur : Recueilli par Patrick Scarzello