Ouiiiii !

Le voilà, le nouvel album de Nicolas Jules qu’on adore ! Il sort le 8 mars et s’appelle Shaker. Il est assorti d’un nouveau spectacle en trio.

Valérie Lehoux disait de lui pour son album précédent : « Il a les cheveux en bataille mais l’écriture précise, fluide, jamais ostentatoire, parfois même un peu triviale et pourtant enveloppante. Nicolas Jules se chante « Powête » avec une dérision revendiquée et un brin de nonchalance. Distance réelle ou coquetterie ? Toujours est-il que la poésie, en effet, n’est jamais loin, elle se niche dans les détails, subtils, déglingués, amusants, amusés. Ne vous fiez pas trop à son air lunaire, le garçon modèle ses chansons au plus près de sensations diffuses, presque nébuleuses, états d’âme et d’amour qui viennent nous envahir quand on s’y attend le moins (…) » (Télérama, mai 2008).

Et Bordeaux Chanson a la joie, l’honneur et l’avantage d’accueillir le nouveau spectacle de Nicolas au Haillan dans un festival tout neuf : « Le Haillan Chanté » le 4 juin avec Ludo Pin en première partie.

Son site ici.
Son myspace .

Un p’tit conseil pour finir ? Allez voir le clip et les coulisses ici.

Le Centre Commercial

C’est le nom du nouvel album de Bertrand Louis, chroniqué chaleureusement cette semaine par Valérie Lehoux dans le Telerama n° 3133 avec 3 clés

« Désespéré sans doute, mais pas désespérant ! Le quatrième album de Bertrand Louis étincelle même d’une noirceur maligne. A priori pourtant, le tableau qu’il brosse du monde alentour ou de ses propres amours serait propre à nous faire sombrer dans une dépression grave. Si ce n’est qu’il y injecte une distance amusée, un humour glacial et une lucidité aiguë qui nous attirent au lieu de nous effrayer. Histoire d’une maturation réussie : hier, son cynisme abrupt l’isolait derrière une carapace dédaigneuse ; aujourd’hui, il le manie avec assez de doigté pour en faire le contraire, un atout de communication.
Que nous raconte son disque ? Le cheminement zigzagant d’un homme sur la brèche, à deux doigts d’imploser – ou en train de le faire ; son abrutissement volontaire et décomplexé devant les images ensanglantées des journaux télévisés, qui, à force de se répéter, se sont vidées de leur sens ; ses pulsions meurtrières face aux foules consuméristes ou aux filles inaccessibles ; ses désillusions narquoises face aux succès improbables. Entre le piano bastringue et la pop électro, les constats mécaniques à la Katerine ou les énoncés à double fond façon Arnaud Cathrine, Bertrand Louis trace sa voie et impose son timbre, chaud ou synthétique, et très juste. La première moitié de l’album, surtout, brille – et brûle – de tous ces feux. »

Album à sortir le 1er février.

Son myspace ici.

Les oubliés de la chanson #1

Une rubrique toute neuve pour parler de certaines grandes figures de la chanson.
Aujourd’hui Jean Roger Caussimon

Jean-Roger Caussimon était un auteur- compositeur -interprète français. Il est né a Bordeaux, le 24 juillet 1918, et décédé à Paris, le 19 octobre 1985 d’un cancer du poumon. Il fit ses études à Bordeaux, y obtenant son baccalauréat ainsi qu’un premier prix au Conservatoire d’ art dramatique. Il est fait prisonnier durant la Seconde Guerre mondiale et écrit des poèmes durant sa captivité. A la Libération, il passe dans plusieurs cabarets et est finalement engagé au Théâtre de l’ Atelier par Charles Dullin. Il a fréquenté Léo Ferré, dont il a été le parolier contemporain privilégié, mais aussi l’interprète. Il a écrit avec lui une vingtaine de chansons (dicographie ici). Jean-Roger Caussimon a par ailleurs mené une carrière d’acteur au cinéma et à la télévision.

Lien pour un document INA où il est question de chansons, de Bordeaux, du Trianon (cinéma X à l’époque…) ici.
Et , il chante « Nous deux ».
Son Myspace ici.

De Alain pour Yves

« Six ans après son dernier album, Alain Chamfort propose Une Vie Saint Laurent, un disque de 16 chansons racontant la très romanesque vie d’Yves Saint Laurent : de sa naissance à Oran à sa rencontre avec Pierre Bergé, de la guerre d’Algérie à la création d’YSL Couture puis à la consécration mondiale, une trajectoire unique à travers le siècle, à travers l’alcool, l’argent, la mode, la drogue, la dépression. Une réussite extraordinaire pourtant toujours teintée d’une profonde mélancolie.

Arrangements soignés, instruments à corde et à vent, voix très en avant, cet album résolument pop est un voyage en 16 tableaux au coeur d’une société française qui change, découvrant l’homosexualité, le féminisme, la diffusion de masse, et autres sujets qui font encore débat 50 ans après. Les textes sont signés Pierre-Dominique Burgaud, auteur du conte musical Le Soldat Rose composé par Louis Chedid.
Ayant reçu l’accord de Pierre Bergé lui-même, cet album, écrit avant la mort d’Yves Saint Laurent, est une magnifique façon de découvrir la vie de celui dont Andy Warhol disait « c’est le plus grand artiste français vivant du siècle ».
Disponible en digital le 8 février 2010. »

Info trouvée sur le site evous ici.
Video .
Myspace d’Alain Chamfort ici.

Jacques is back

« En avril 2009, au début du printemps, Jacques Higelin et sa bande investissent à nouveau le studio de Rodolphe Burger où était né Amor Doloroso en 2006. Dix nouvelles chansons surgissent bientôt, instants de vie intense, immortalisés par les dessins de Dupuy & Berberian, ou les images d’Emma Pick.
On danse beaucoup sur ces nouveaux titres réunis sous le titre Coup de foudre. C’est sans doute parce qu’ici l’idée, d’emblée, a été de monter un groupe, LE Band, et d’enregistrer en studio comme en « live ». Ce studio, un immense grenier ouvert, se prête à merveille à ce genre d’approche très 70’s où les musiciens enregistraient ensemble et pas les uns après les autres comme souvent maintenant.
« Jacques s’est retrouvé très libre, donc, comme il l’est sur scène et on a construit ensemble, autour de ses musiques et de ses mots », déclarent ses réalisateurs, Rodolphe Burger et Dominique Mahut. Cela supposait d’être entouré de très bons musiciens : Geoffrey Burton, Alberto Malo, Erik Truffaz, Marcello Giuliani, Julien Perraudeau… « Avec eux se sont construits douze vaisseaux autour de Jacques. Mille tours de manège enchanté, le réel et son double : sans filet, à fond, en joies. »
Sortie le 22 février 2010.

Musicien éclectique, Jacques Higelin est capable de passer du piano à l’accordéon, de l’harmonica à la guitare… Le titre Alertez les bébés, issu de l’album du même nom (1976), donne toute l’étendue de son talent : dix minutes et huit secondes avec pour seuls instruments sa voix déchirée et son piano. Un morceau à mi-chemin entre le blues et le rock. Il est père du chanteur Arthur H, du comédien Kên Higelin et de la chanteuse Izïa Higelin. C’est également un proche de Brigitte Fontaine avec qui il collabore souvent et a chanté le duo Cet enfant que je t’avais fait. L’un comme l’autre sont allés jusqu’à répandre la rumeur qu’ils étaient frère et soeur. »

Infos trouvées sur musiquevous ici.

Devinette

« La Pluie sans parapluie » ?
C’est le nom du nouvel album de Françoise Hardy, qui sortira le 29 mars chez Virgin, quatre ans après son album de reprises « Parenthèses ».

On y retrouve une collaboration bien connue de nos services (!), Thierry Stremler, que nous recevions avec bonheur le 13 juin 2008 au Satin Doll. Calogero, La Grande Sophie ou encore à Alain Lubrano ou Pascal Daniel font aussi partie de l’aventure.

Le site officiel de la chanteuse ici.

Merci à Christorama pour l’info !

Charade pour Jeanne

Jeanne Cherhal (à présent chez Barclay) sort son quatrième album (trois studios et un live) : Charade. Un opus de 11 titres reliés par un fil conducteur – une charade en quatre parties – qui donne son nom à l’album.

Aucun musicien sur cet album, Jeanne joue de tous les instruments: claviers, guitare, basse, batterie, synthétiseurs …
Enregistré entre Madrid et Paris avec la complicité du réalisateur et ingénieur Yann Arnaud (Air, Syd Matters, Sébastien Schuller...), Jeanne délivre un album au ton direct, désinhibé, servi par une richesse instrumentale étonnante où le songwriting classique se voit bousculé par un avant-gardisme pop, des expérimentations sonores et vocales. En artiste accomplie, Jeanne Cherhal s’appuie sur une perte de repères salutaire. Une mise en danger comme moteur d’un incontestable tournant.

Disponible dès le 8 mars (en digital dès le 1er mars).
« J’ai passé toute l’année 2009 volontairement isolée en studio. Pourquoi ai-je eu besoin d’enregistrer ce disque toute seule ? Je ne sais pas encore très bien ! Cette autarcie, excitante, vertigineuse, ludique et parfois désespérante, que j’ai vécue en binôme avec l’ingénieur du son Yann Arnaud, m’a chamboulée, beaucoup plu et m’a finalement donné une folle envie d’exploser l’aquarium pour que ces nouvelles chansons existent et se métamorphosent sur scène. Elles prendront vie en tournée aux côtés de La Secte Humaine, qui y apportera sa mâle assurance !… J’ai hâte d’y être. »
Jeanne Cherhal

NB : La Secte Humaine : n.f. Musiciens sauvages et délicats au nombre de 4, faisant partie pour la plupart du groupe French Cowboy (ex-Little Rabbits) ayant officié sur la tournée « Robots après tout » de Katerine. Hommes de l’Ouest.)

Une date au Bataclan est annoncée le lendemain de la sortie de l’album, le 9 mars et le 6 mai à Bordeaux / Barbey.

Le premier single « En toute amitié » est en écoute sur son myspace .

Info trouvée chez Bruno et sur Francoscène ici.

Encore un caillou !

Quelle belle maison d’édition que La machine à Cailloux, qui s’intéresse à des auteurs compositeurs interprètes que nous aimons !

La collection s’appelle Le Carré et  »invite les musiciens à réfléchir et à écrire sur la création artistique et son processus. »
« C’est pour proposer de sortir d’une relation à la musique strictement consommatrice que La machine à cailloux a décidé de donner la parole aux chanteurs dits « de la chanson française » d’aujourd’hui et leur a demandé de s’exprimer spécifiquement sur leur métier. Il ne s’agit pas pour nous de réduire l’aura de mystère des chanteurs et des musiciens, mais d’aborder les aspects pragmatiques et, à bien des égards besogneux, de la création, aspects que les apparitions médiatiques des artistes, cantonnées trop souvent dans le champ de la promotion, tend à ignorer, et à remplacer par un discours convenu et adaptable où domine l’aspect « people » ou glamour.
Or chanter ou faire de la musique est autant un métier qu’une condition. Notre idée est donc de replacer au centre du discours sur les artistes l’objet même de leur vie : la création. Chacun des auteurs est donc amené à se réapproprier ce projet et, disposant d’un espace d’expression libre et rigoureuse, d’écrire un livre à son image. La collection Carré sera amenée à se développer vers d’autres champs de la musique, comme la variété ou la musique classique, ou vers d’autres disciplines, comme la danse. »

Après Albin de la Simone, Dominique A, Bertrand Betsch, ou Arman Méliès, c’est Mathieu Boogaerts qui s’y colle pour notre plus grand plaisir.

Et bientôt, ce sera le tour de Bastien Lallemant et Bertrand Belin

Vous trouverez ici le site de La Machine à Cailloux.
Merci à Bruno et sa Petite Maison Jaune pour l’info !