Vincent Liben vu par Méryl

à La Boule Noire le 14 septembre 2011

Tout d’abord, j’ai été surprise par le monde sur scène : un batteur, deux guitaristes, une bassiste plus Vincent Liben qui prend de temps en temps sa guitare, moi qui m’attendais à voir un un chanteur à texte s’accompagnant seul ! Bon, il faut dire que je n’avais pas du tout révisé avant le concert. A peine le titre enregistré avec Berry qui passe sur France Inter, et encore, il m’était revenu en mémoire car c’était le premier qui apparaissant en faisant une recherche rapide sur l’artiste.
Ah si, j’avais aussi lu quelque part qu’on le comparait à Yves Simon.
Le côté Yves Simon, il l’assume, il en joue un peu et y fait référence plusieurs fois pendant le concert. Il a d’ailleurs fait une très jolie reprise de Diabolo Menthe. Ensuite, on sent bien que tout n’est pas rodé dans ce spectacle, les enchaînements manquent de fluidité et quelques orchestrations m’ont semblé un peu bancales malgré l’entente qui transparaissaient du groupe. J’ai décroché plusieurs fois alors même que je sentais bien que c’était tout à fait le genre de chansons, de musiques qui auraient dû me toucher. Vincent Liben est très sympa sur scène, mais peut-être qu’il lui manque encore la complicité d’un public qui connait bien son travail ? Ceci dit, une fois ces légers points négatifs mis de côté, j’ai fini par me laisser prendre au jeu, par entrer dans son univers et c’était bien ! Quelques jours après le concert, j’ai acheté l’album pour l’offrir et l’ai longuement écouté au passage… je ne m’étais pas trompée, c’est bien un chanteur qui me touche. Je préfère les versions de l’album à celles entendues à la Boule Noire, mais serai ravie de revenir sur cette impression lors d’un prochain concert :o)

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