Aux Trois Baudets, le 14 décembre 2011
Au moment d’écrire ces mots, la seule chose dont je me souvenais pour Trois minutes, c’est que j’avais pensé : trop beau pour être crédible. Je sais, c’est débile, mais c’est vrai que le chanteur est vraiment très beau, il n’y peut rien, nous non plus. Bon, mais comme c’est tout ce dont je me souvenais, pour un mannequin, c’est très bien, mais pour un chanteur, c’est un peu court. Alors, je triche, et je vais sur leur site écouter quelques chansons, et ça me revient petit à petit. J’avais pensé à Brel. Et oui, c’était très beau cette voix tourmentée. Un peu « La maison Tellier ». En fait, j’avais vraiment bien aimé. Juste les textes qui pouvaient aller plus loin. Voilà, l’avait qu’à pas être beau, après on s’en souvient plus.
Olivia Pedroli, je me souviens très bien d’elle. Surprise : rien à voir avec une italienne ! Elle chante en anglais, et nous transporte dans un univers de conte. C’est peut-être un peu difficile d’entrer dans son monde, mais Woua ! Quelle exigence, quelle précision, et finalement, le sentiment qu’on pénètre dans le monde intérieur de quelqu’un – son terrier labyrinthique- qui va loin dans l’expression musicale avec une voix étrange et des musiciens qu’elle semble soumettre à sa volonté. Dommage pour Bordeaux Chanson, elle chante en anglais !