A la maroquinerie lundi 16 mai 2011
J’aime beaucoup le premier album de Joseph d’Anvers. Les deux suivants, je ne les avais pas écoutés avant d’aller à la maroquinerie lundi dernier. J’ai donc été un peu surprise par le côté très électrique et puissant de la formation (guitares, basse, claviers, batterie). J’ai trouvé que cela imposait une certaine distance avec le public, qui comptait pourtant de nombreux fans. Cela était accentué par des lumières très vives, tranchées donnant parfois un aspect irréel à la scène et de nombreux effets sonores sur la voix. Je me sentais petite face à une grosse et impressionnante machine. Surprenante sensation d’être un peu comme dans la fosse d’un grand concert alors que, même au fond de la salle, la scène n’est qu’à quelques pas ! Tout cela rendait à mon goût le concert un peu trop froid, impersonnel et ne permettait pas de profiter pleinement des textes. Heureusement, la distance s’efface entre les morceaux et dans les moment d’interaction avec le public. Joseph d’Anvers a joué quelques titres en formation plus réduite, voire seul à la guitare. C’est dans ces moments là qu’il était à mon sens le plus convainquant.