Cette nouvelle petite rubrique est créée uniquement pour vous mettre l’eau aux oreilles, cultiver votre appétit musical, faire vibrer vos papilles auditives…
A chaque fois, un membre du comité d’écoute -ou pas- tentera de vous donner envie de (re)découvrir un artiste programmé prochainement.
Aujourd’hui, ASKEHOUG, première partie du samedi 27 octobre 2012
Des propositions, on en reçoit beaucoup à Bordeaux Chanson, des trucs qui me plaisent, des trucs qui m’indiffèrent et des trucs que je déteste.
Losque j’ai entendu Askehoug, mon oreille s’est dressée : d’abord une voix qui me rappelle les débuts de Charlélie Couture (en ce qui me concerne, ça n’est pas rien !), puis un phrasé nonchalant qui a tendance à me séduire, loin des performances musicales miaulantes : du gravier, de l’épaisseur, du gras, de la présence !
Du coup, je prends le temps d’écouter les mots, et je suis scotchée par l’insolence, la liberté, l’intelligence, l’humour, le décalage, la poésie…
Musicalement, je peux citer Bashung, Arthur H ou Gainsbourg, pour sa sensualité assumée, trop rare à mon goût chez les garçons qui chantent.
Bref, je suis conquise et me réjouis de rencontrer le bonhomme en trio sur la scène intime de l’Onyx.
Et en plus, il ressemble, me dit-on, à Jean Rochefort ?