5e jour Le Haillan Chanté : dimanche

Enfin un jour sans pluie, incroyable ! Malheureusement, tout est démonté dans le Théâtre de Verdure, et les concerts ont lieu en intérieur. C’est ainsi qu’à 18h nous retrouvons les doux-dingues de la Partie à trois #4 dans l’Entrepôt un peu surdimensionné pour la formule. Cependant, le public hilare ne semble pas gêné. La magie est toujours présente, et l’on sent combien ces trois-là s’amusent à revisiter les gags inventés en janvier, et à en ajouter d’autres, prévus… ou pas !

On sort de la salle sous un soleil insolent, la terrasse est déjà bondée et inondée des belles ondes de Scotch & Sofa. Leur pop légère et groovy se marie à merveille avec la douceur de l’air… et la fatigue qui commence à se manifester dans nos équipes ! Ceux qui le peuvent en profitent pour faire une petite pause, savourer l’instant.

Et voici venu le temps du dernier concert : Loïc Lantoine monte sur scène comme en urgence, et sa présence vibrante et poétique termine en apothéose cette 5e édition du Haillan Chanté, entre belles valeurs, générosité et humanité triomphante. Il cite un à un les prénoms de tous les bénévoles et acteurs impliqués dans l’organisation du festival… et ça pique un peu les yeux malgré le bonheur partagé et la fierté d’avoir mené à bien cette magnifique aventure…

Le public quitte le site progressivement, on range, on plie, on vide, on nettoie.
Avec les techniciens, l’équipe municipale, Askehoug et Guillo, et la petite bande de Lantoine, on termine la soirée par un buffet et le hall de l’Entrepôt se fait dance-floor pour les plus vaillants. On est pleins d’une belle énergie qui ne va pas nous quitter de sitôt !
A l’année prochaine !

PS : merci encore à l’adorable Alain Nouaux pour ses superbes photos et sa réactivité qui nous a permis de vous faire ces retours à chaud !

4e jour Le Haillan Chanté : samedi

Samedi. Avant-dernier jour, déjà.
Aujourd’hui on ne tentera pas le diable : les prévisions météo sont identiques à la veille, orages probablement, orages sans doute, orages presque sûrement… Alors on utilisera plutôt la salle de l’Entrepôt, au sec, à l’abri des caprices des cieux. Mais comme on est quand même un peu joueurs, on maintient le concert d’Askehoug prévu en terrasse à l’extérieur. Parce que par définition, une terrasse… ben c’est dehors.
Comme la veille, le temps est lourd, mais cette fois on est sereins. Un peu déçus parce que le théâtre de Verdure se prête mieux à l’ambiance festival. Mais sereins.

Le magicien Franck Monnet ouvre le bal à 18h. Alors bien sûr les rangs de la grande salle de l’Entrepôt sont un peu clairsemés (la faute au repli pour cause météorologique), mais le public est ravi et chaleureux. Il faut dire que Monnet sur scène c’est toujours un moment rare et précieux, un peu de temps suspendu. D’autant plus que le garçon propose là son premier concert au Haillan, la ville où il a grandi. Quelques clins d’oeil aux copains finissent d’enflammer la salle.

19h30, quelques nuages tournent autour de la terrasse mais Mathieu Askehoug et son comparse Olivier aux percus les maintiennent à distance. Humour et classe jouent les paratonnerres. Le public confortablement installé dans les transats disposés sur le parvis profite du répertoire décalé de ce Jean Rochefort déjanté en sirotant une bière, une limonade, un plateau repas concocté par le bénévoles de Bordeaux Chanson,.

21h, dernière ligne droite. Plateau haut de gamme pour clôturer une journée artistiquement parfaite : on déguste d’abord Kent et son pianiste virtuose, qui ravissent le public connaisseur et gourmand. Sa présence scénique fidèle à sa culture rock, guitare rageuse et méche rebelle, sait se faire tendre et posée sur les chansons plus calmes, la grande classe, vraiment.

En fin de soirée, c’est l’incandescent Cyril Mokaiesh qui nous offre la primeur de son nouveau spectacle ; c’est une première pour lui, donc, mais le show paraît déjà bien rodé et les envolées lyriques de cet artiste intense comblent les amateurs du genre. Version rock avec ses 3 musiciens ou version guitare-voix, Mokaiesh, comme une cerise sur le gâteau de cette journée.

A l’entracte, on constate avec bonheur que le régisseur général (super Lolo) a fait les bons choix : une pluie diluvienne martèle impitoyablement le parvis.
Ouf, pas de regrets.

3e jour du Haillan Chanté : vendredi

Que d’émotions en ce troisième jour de festival !
En début d’après-midi, l’arrivée de Mathieu Askehoug complète le trio de la Partie à 3 (Guillo-Genty-Askehoug)… Chaleureuses retrouvailles sous le soleil avec les 3 héros de janvier, reprogrammés ce dimanche. Les 3 lascars ont 2 jours pour répéter et retrouver la magie hivernale.

A 19h, Gérald Genty ouvre le bal en solo, devant une terrasse bondée, après les discours officiels. Déconne et bonne humeur au programme. Le soleil brille et tape fort. Mais le vent se lève doucement.



21h. Le vent souffle plus fort. Les regards des techniciens s’assombrissent comme le ciel. Ben Mazué entre vaillamment en scène au théâtre de Verdure, devant un public nombreux et attentif. La chanson-slam maline et charmante du jeune rouquin emballe et séduit. Mais le ciel, lui, s’en moque complètement et les nuages s’amoncellent.


Changement de plateau-éclair (c’est le cas de le dire) et les 3 guitaristes de Volo entament leur première chanson. N’y voyons aucun lien de cause à effet mais le ciel craque et des trombes d’eau se déversent brutalement sur le plateau. Et le public. Repli express dans le hall de l’Entrepôt. La dream team technique se déploie façon commando et installe à l’arrache les 3 musiciens sur la scène de l’Entrepôt. En à peine une demi-heure. Chapeau bas. Le public peut profiter au sec des chansons sympas et bon esprit du duo devenu trio sur cette tournée. Dehors c’est le déluge.

Allez, demain est un autre jour.

Toutes les photos sont d’Alain Nouaux, évidemment !


					

2e jour du Haillan Chanté : jeudi

20h – Guillo solo guitare et les collégiens du Haillan
Les dieux de la météo sont avec nous et viennent déposer sur nos soirées une douceur très attendue. C’est ainsi qu’hier soir au Théâtre de Verdure, nul besoin de couvertures pour applaudir les élèves de 5e du collège Emile Zola venus présenter leurs chansons écrites avec Guillo. Après quelques cadrages rendus nécessaires par une énergie débordante, les collégiens ont chanté leurs charmantes oeuvres en première partie de soirée.
Guillo a ensuite pris la scène pour un récital impeccable avec la prodigalité qu’on lui connait, un très beau moment de partage.
On notait la présence dans le public d’un certain Gérald Genty venu spécialement pour voir son comparse au travail !

Mettons l’accent pour finir sur le travail des bénévoles et des personnels municipaux sans lesquels ce festival ne pourrait exister.

1er jour du Haillan Chanté : mercredi

C’était tellement beau hier qu’on a eu envie de vous faire des petits compte-rendus quotidiens pour vous permettre de partager notre bonheur :

15h – Jeune public L’Arche Déglinguée avec Daguerre et Gagarine
Daguerre a travaillé et créé une chanson avec le CM1 de Mme Suire à l’école du Centre et une avec celui de Mme Da Silva à l’école de La Luzerne. Les enfants se sont produits en première partie de L’arche Déglinguée sur la scène de l’Entrepot à 15h.
Il fut question de Madeleine la Baleine et d’une crevette marrante, et les jeunes artistes ont été parfaits sur scène.


Le spectacle qui suivait a été apprécié de tous et nous recevons des messages de parents qui nous informent que « Tout le monde mange tout le monde » tourne en boucle à la maison…

20h30 Romain Didier solo piano
C’était hier soir sur la scène du Théâtre de Verdure, le public nombreux et attentif a pu lutter contre la fraîcheur grâce à des couvertures en polaire prêtées par l’organisation. L’élégance et la générosité de Romain a fait chavirer le coeur de tous ceux qui l’ont admiré dans son récital ou croisé backstage. Pendant une heure et demie, le temps était comme suspendu à la poésie et au piano virtuose de ce gentleman de la chanson.
Une mention spéciale pour la magnifique scène conçue et montée par nos amis techniciens (intermittents, il va sans dire, et devant être soutenus, évidemment !), les lumières et le son, parfaits, accompagnaient magnifiquement le set de Romain dans le jour finissant.

Les vraies jolies photos d’Alain :

Henri au Rocher de Palmer pour Oldelaf le 13 mars 2014

Concert plaisant, vivant, drôle, mêlant musique et sketches, devant un public inconditionnel qui connaît tout par cœur. Les chansons, à l’image des tubes « le café » et « la tristitude », sont humoristiques et peignent des scènes de la vie quotidienne ou le monde qui nous entoure avec une pointe d’absurde. Deux chansons plus intimistes sortaient de ce modèle, joliment écrites et émouvantes. Oldelaf ne cherchait pas à faire rire et avait d’ailleurs choisi une orchestration plus acoustique. C’est dans ce registre qu’il se rapprochait du style de chanson d’écoute que nous aimons programmer à Bordeaux Chanson et qui m’a surpris ce soir-là. Comme si le style habituel qui fait son succès cachait un auteur plus sensible, plus intime, et plein d’un talent supplémentaire que j’aurais plaisir à le voir exploiter.