Concert plaisant, vivant, drôle, mêlant musique et sketches, devant un public inconditionnel qui connaît tout par cœur. Les chansons, à l’image des tubes « le café » et « la tristitude », sont humoristiques et peignent des scènes de la vie quotidienne ou le monde qui nous entoure avec une pointe d’absurde. Deux chansons plus intimistes sortaient de ce modèle, joliment écrites et émouvantes. Oldelaf ne cherchait pas à faire rire et avait d’ailleurs choisi une orchestration plus acoustique. C’est dans ce registre qu’il se rapprochait du style de chanson d’écoute que nous aimons programmer à Bordeaux Chanson et qui m’a surpris ce soir-là. Comme si le style habituel qui fait son succès cachait un auteur plus sensible, plus intime, et plein d’un talent supplémentaire que j’aurais plaisir à le voir exploiter.