« On pense à Guillaume Cantillon, dandy du groupe Kaolin, car en dandy lui aussi, Florian Mona a des thèmes qui rassemblent, la vie, l’amour, magnifiés par des arrangements mêlant boite à musique ou guitare folk. Son premier opus sera en bacs dès le 14 avril prochain et s’appelle « L’esquimaude ».
« J’aime les détails. Ce sont les détails qui nous mettent dans une ambiance » déclare le chanteur. Florian Mona, ancien batteur de Twirl Comics, se lançant dans l’aventure solo épaulé du chanteur Maël, sait bien choisir ses détails : une petite hésitation sur un vieux clavier au premier accord d’une chanson, le souffle craquant d’un vieux 33 tours, un banjo détimbré, le bruit d’un projecteur Super-8. Cela donne une densité unique à ses chansons, transmute son folk gracieusement mélodique en une musique de film intimiste. Mais on entend toujours, par derrière, une énergie têtue et drue, comme s’il retenait les coups.
«Je commence souvent une chanson en samplant une boîte à musique, un bruit de vinyle. Et, plutôt que mettre dessus une grosse batterie hip-hop, je mets une guitare folk ».
Influencé par Alain Bashung, Dominique A, Leonard Cohen, Jean-Louis Murat ou même Nirvana, Florian Mona enfile les mots comme des perles. Dans ses chansons poétiques aux arrangements subtils, il y a un monde… D’où s’échappent des papillons argentés, des esquimaudes brûlantes et des “whaoouuu” dignes des plus imparables refrains des Bee Gees. L’air de rien, ce multi-instrumentiste bricoleur à la nonchalance élégante visite nos recoins les plus secrets, lève d’un mot une émotion, un souvenir oublié… Sous le charme, on se prend à hurler tout bas, juste pour soi, ces paroles qui nous parlent si fort… »
Infos trouvées par Marion sur le site de Chartsinfrance.net ici.