Au moins deux possibilités pour un vendredi :
1- Vous habitez dans le bordelais : venez lutter contre la sinistrose avec Les pieds dans le plat, l’excellent spectacle jeune public (génial aussi pour les adultes !) de Pascal Parisot et Jacques Tellictocci à Léognan à 19h30 au Centre Georges Brassens (entrée 5€). Soirée organisée par Bordeaux Chanson en partenariat avec la Fête du Livre Jeunesse et la Mairie de Léognan.
2- Vous n’habitez pas dans le coin, vous êtes fatigués, vous n’avez pas envie de sortir, France Inter a pensé à vous : la radio diffuse Le prix Constantin 2009 à 21h.
« Rendez-vous sur les ondes ce vendredi 13 novembre de 21h à 23h pour savourer les meilleurs moments musicaux de la soirée, les réactions des artistes dans les coulisses de l’Olympia, le show-case d’Olivia Ruiz, présidente du Jury et les émotions d’Emily Loizeau… pour une soirée spéciale avec Valli.
Après les larmes d’Asa l’année dernière, c’est au tour de la franco-britannique Emily Loiseau de remporter le Prix Constantin, avec son album «Pays sauvage» construit entre Paris, l’Ardèche et la Réunion.
Agée de 34 ans, Emily Loizeau est pianiste de formation. Après un détour par le théâtre, elle a fait des débuts remarqués dans la chanson en 2006, avec son premier album L’Autre bout du monde, sorti sur le label indépendant Fargo.
Née d’un père français et d’une mère britannique, la fluette jeune femme aux boucles châtains avait été nommée en 2008 aux Victoires de la musique dans la catégorie «révélation scène de l’année».
Sur son deuxième album Pays sauvage (Polydor/Universal), réédité lundi 10 novembre, la demoiselle a délaissé en partie le piano et gagné en liberté. Convoquant banjos et fiddles, elle y puise aux sources de la musique américaine (folk, blues, country…), mais s’inspire aussi de Kurt Weill et de la chanson française.
« Je suis très fière, j’étais convaincue que je ne l’aurais pas. J’ai l’impression que c’est un peu une erreur, car il y a tellement de gens que j’admire dans cette sélection », a-t-elle ajouté après avoir reçu son prix.
Informations complémentaires :
Les lauréats :
Edition 2008 : Asa, 2007 : Daphné, 2006 : Abd Al Malik, 2005 : Camille, 2004 : Cali, 2003 : Mickey 3D, 2002 : Avril.
Philippe Constantin : On doit à Philippe Constantin la découverte de nombreux talents: de Daniel Balavoine à Angélique Kidjo en passant par Higelin, Téléphone, Daho, Eicher, Taha et tant d’autres. Véritable fou de musique, il arrive à Paris en 1962 pour faire la prépa HEC à Louis-Le-Grand. Elève brillant il se targue d’avoir terminé dernier de sa promo… Politisé depuis le berceau il sera expulsé de la LCR pour utilisation abusive de la ronéo détournée pour assurer la promotion d’un concert de Jimi Hendrix !
Il devient journaliste à Jazz Hot et fondateur du magazine Rock & Folk, il débute sa carrière chez Pathé-Emi où il contribue à faire connaître les Pink Floyd. 1978 lui offre l’opportunité de contribuer à lancer Virgin-France puis de fonder les éditions musicales Clouseau. Son infaillible flair de dénicheur de stars à tube, comme les Rita Mitsouko, le fait engager par la maison Barclay dès 1979 où il resta plus de 10 ans avant d’être nommé directeur de Mango Records, spécialisé dans les musiques du monde. Un an avant sa mort, il lance son propre label : Sankara, succombant en 1996 à une malaria foudroyante.
Philippe Constantin adorait les avions… d’ou l’emblème du Prix Constantin !