3e album pour Joseph d’Anvers

Il sortira le 28 mars 2011, il s’appelle Rouge Fer, voici le communiqué que nous recevons de son tourneur :
« Après deux premiers albums encensés par la critique, l’écriture d’un des morceaux du dernier album de Bashung et celle d’un livre ont achevé d’installer Joseph d’Anvers dans la cour des grands de la chanson rock. « Rouge Fer » est un disque puissant, certainement le plus déterminant de sa carrière. »

Batignolles vu par Pauline

Au Divan du Monde, jeudi 13 janvier 2011

J’ai souri du début à la fin, tellement c’était bien !
Non seulement parce que le chanteur et les musiciens ont vraiment l’air de se régaler, de jouer et d’être au cirque, mais parce qu’en plus les paroles et les mélodies donnent envie de danser de chanter et de faire la fête avec eux. La violoniste à elle toute seule mérite le détour, elle tient la scène l’air de rien, tout en accompagnement, et puis on se rend compte qu’on ne regarde plus qu’elle, alors qu’on écoute le chanteur et sa voix rocailleuse, pleine d’énergie, de gouaille, mêler les accents du Paris Pigalle et du sud du pays, jusqu’au Portugal. Vraiment le bonheur ! Accordéon, batterie, basse et guitare : ils font la fête ensemble et ça se sent. Vraiment, vraiment bien : pas démago mais clairs sur les fascismes ambiants, non, vraiment, rien à redire !

Myspace de Batignolles ici.

Olivier Gallis à Eysines

Beaucoup d’entre nous apprécient l’univers pop mélancolique d’Olivier Gallis, qui leur fait immanquablement penser à Benjamin Biolay.

Pour découvrir son univers, cliquez ici.
Cet artiste bordelais sera sur la scène du Théâtre Jean Vilar à Eysines le vendredi 21 janvier à 20h30, dans un concert organisé par le service culturel de la ville.

Partie à trois, les médias en parlent

Lien pour voir le reportage de France 3 diffusé le 13/1 ici.

DERNIÈRE MINUTE : Si tout va bien, c’est demain dans Sud Ouest, et ce soir ou demain soir dans La locale de France 3.

Aujourd’hui à 18h, nos trois lascars (Marc Delmas, Presque Oui et Bastien Lucas) sont sur Radio Campus 88.1, demain à 12h sur RCF 88.9, bientôt sur France 3 et dans Sud Ouest, on vous tient informés…

Pour ceux qui ont Firefox, une vidéo des répétitions ici et l’émission de RCF à re-écouter ici

Rappel : les concerts c’est au Glob Théâtre, jeudi à 20h, vendredi et samedi à 21h, et c’est entre 6 et 16€ la place.
Réservations : 05 56 69 06 66 et sur le site du théâtre : www.globtheatre.net

Bonne année 2011 !

Oui je sais, tout le monde vous l’a déjà souhaitée, la bonne année.
Que rajouter à cette longue liste ?
Du concret, Madame, du lourd, du tangible.
Car ici ce n’est pas un simple voeu que nous vous offrons, mais une promesse : celle de vous emballer avec nos soirées.
D’abord avec La partie à trois au Glob Théâtre du 13 au 15 janvier, puis avec les ChansonChezSoi (concerts chez l’habitant), avec nos soirées à Bordeaux, au Haillan ou à Léognan, avec les festivals Courant d’Airs et Le Haillan Chanté, avec nos collaborations avec Musicalarue et le réseau chanson…
En 2010, nous avons organisé une quarantaine de concerts, vous trouverez forcément votre bonheur dans notre programmation 2011 !

Nos plus beaux souvenirs sont faits d’émotions,
que l’année qui commence soit généreuse avec vous !

Matthias et Louise

Dans la série des jolies interviews réalisées par notre jeune journaliste chanson, voici celle d’Imbert Imbert :

Bonjour monsieur Imbert Imbert, j’espère que vous allez bien… C’est un grand honneur pour moi de pouvoir vous interviouver…

Mais non, c’est moi…

Pourquoi as-tu choisi Imbert Imbert comme nom de scène ? (Nicolas Jules, ç’aurait quand même été mieux, non ?)

Nicolas jules j’y ai pensé mais c’était déjà pris par une pop star complètement inconnue par chez nous mais de très grande notoriété chez les esquimaux, alors je me suis dit que si un jour je devenais (chose peu probable) un chanteur international, je pourrais avoir quelques problèmes de droit d’auteur. en plus il n’est même pas pédophile et si mon nom est Imbert, son doublement est une référence au roman de Nabokov « Lolita ».

Est-ce qu’il y a des chanteurs/groupes qui t’ont influencé ou qui t’ont donné envie de faire de la musique ?

Au commencement il y a Renaud dans ma plus tendre enfance, ensuite Les Béruriers Noirs, enfin Bruno Chevillon, Dollar Brand (Abdoullah Ibrahim), Einsturzende Neubauten, et tant d’autres.

Qu’est ce qui t’a donné envie de jouer de la contrebasse plutôt que d’un autre instrument ?

Mon esprit de non conformisme et ma tendance à la gravité.

Est-ce qu’il y a des poètes ou des écrivains qui t’ont donné envie d’écrire ?

Céline, Gary, Lorca, Gomez-Arcos, Bukowsky…

Quand as-tu commencé à écrire des chansons ?

Tout dépend de ce qu’on appelle chanson. J’ai une cassette où à l’âge de trois ou quatre ans j’improvise sur des thèmes aussi divers que le nicoptère, le navion, le nirocéros ou le renard. A la noël de mes 17 ans je lisais un texte adressé à mes parents en m’accompagnant à la contrebasse. Ce n’est qu’en avril 2005, à 26 ans qu’Imbert Imbert est monté pour la première fois sur scène.

Comment travailles-tu l’écriture de tes chansons ? Est-ce que tu as un « temps moyen » pour l’écriture d’une chanson ?

J’ai un petit carnet où je note des idées, que ce soit des mots ou de la musique. ensuite c’est dans ma chambre que ça se passe, pendant des journées entières. Ca peut prendre d’une journée à plusieurs années.

Écris-tu autre chose que des chansons ?

Des lettres d’amour.

Est-ce qu’il y a des endroits ou des moments de la journée où tu aimes écrire en particulier, ou dans/pendant lesquels tu trouves plus facilement l’inspiration ?

Dans ma chambre, tranquille.

T’arrive-t-il d’écrire des chansons gaies ? Si oui, où sont-elles passées ?

Entre les lignes des chansons graves. J’ai une fâcheuse tendance à sacraliser la musique.

Beaucoup de tes chansons sont assez sombres, pourtant sur scène et dans la « vraie vie », tu parais plutôt gai, comment expliques-tu cela ? Y a-t-il un Docteur Imbert et un Mister Imbert ?

Comme le disait si bien Romain Gary « Le juste milieu, quelque part entre s’en foutre ou en crever. » Et sans vouloir effrayer nos amis lecteurs, dans l’art, je crois qu’il faut en crever. Alors je compense avec la vie qui est le meilleur remède à la mort.

Composes-tu d’abord les musiques ou les textes ?

Tous les deux jouent à saute mouton. Les textes sont un prétexte pour la musique et vice versa.

Pourquoi as-tu choisi d’être seul sur scène, avec juste ta contrebasse (et ton ukulélé) ? Est-ce que tu tenais vraiment à ne pas avoir de musiciens, ou est-ce que ça s’est fait comme ça ?

Je voulais d’abord affirmer cet Imbert qui n’était pas encore là. Et puis je m’intéresse à la fragilité, à moins que ce ne soit la faiblesse. Aujourd’hui il m’arrive de jouer en duo avec Frédéric Jean à la batterie et aux synthés, ou avec Bruno Chevillon à la contrebasse ou encore avec Pascal Corriu au violon.

Dans quels lieux et devant quel public préfères-tu chanter ?

J’aime chanter dans tous les lieux et devant tous les publics pourvu que le bar soit fermé.

En ce qui concerne ta carrière, es-tu content de la manière dont elle se déroule ?

Je n’ai pas de carrière, rien qu’un métier qui me fait kiffer ma race.

Quels sont tes projets par rapport à la musique ?

En faire le plus possible.

Tu sembles avoir une vision très noire de la société, ta révolte poétique se manifeste-t-elle, dans la vie de tous les jours, par un engagement politique ? Si oui, en faveur de quelles causes et de quelle manière te mobilises-tu?

Je ne consomme rien, je boycotte et je me drogue pour oublier. Je chante pour me souvenir. Et j’apprends à en rire pour vivre mais j’ai du mal.

Quels sont tes groupes/chanteurs préférés ?

Tom waits, Pusse, Oscar Matzerath, Meira asher, la liste est longue malgré tout ce que je n’aime pas.

Quels livres as-tu aimés ? Qu’est-ce que tu lis en ce moment ? (Si tu lis quelque chose, bien sûr…)

« Le voyage au bout de la nuit » (Céline), « L’angoisse du roi Salomon » (Gary), « La vie devant soi » (ajar), « L’agneau carnivore » (Gomez arcos) et tant d’autres. Je lis « Le dieu manchot » de José Saramago et une histoire de pingouin de Louise M.

Question bonus : Si un pingouin (doté d’étonnants pouvoirs magiques) te proposait de faire trois vœux, que demanderais-tu ?

La liberté, l’égalité, la fraternité, pour de vrai.

Au revoir et merci d’avoir répondu à mes questions !

Salut et merci à toi Louise.